Membre de la première équipe canadienne de la Coupe Davis (1913 et 1914).
Admis au Panthéon des sports canadiens
Admis au Temple et au Musée de la renommée de la Colombie-Britannique.
Bernard Schwengers a grandi en jouant sur les courts du Vancouver Lawn Tennis Club. À trois reprises, il a été couronné champion du tournoi du Vancouver Lawn Tennis Club. Il a remporté le simple en 1900 et 1906, année où il a aussi été couronné champion du double. À cette époque, il participait également aux championnats du Victoria Lawn Tennis Club; il y a gagné le simple en 1905, 1906, 1908, 1910 et 1914, et le double en 1901 et 1907.
Schwengers prenait part aux principaux tournois de la côte ouest, mais se rendait aussi à des tournois importants en Ontario et au Québec, dont le Québec Open, qu’il remporta d’ailleurs en 1911. Dans l’Ouest, il a ravi le titre de champion du British Columbia Open en 1907, 1908, 1910 et 1914, en plus d’y remporter le double en 1906 et 1907. Il a aussi triomphé au tournoi du Pacific North-West cinq fois de suite, de 1909 à 1913.
Schwengers devint un joueur clé au sein de l’équipe canadienne de la Coupe Davis de 1913 et 1914; on comptait sur lui en simple comme en double. En 1913, l’équipe fut confrontée à celle d’Afrique du Sud et on attendait beaucoup de Schwengers. Il a perdu son premier match de simple, mais en double, il est revenu de l’arrière dans un match très serré de quatre manches qu’il a remporté avec son coéquipier R.B. Powell. Finalement, il a gagné le dernier match de simple, permettant ainsi au Canada de vaincre l’Afrique du Sud par la marque de 4 à 1.
Cette année-là, le Canada a participé à deux autres rencontres, la première l’opposant à la Belgique. Schwengers a démontré une fois de plus qu’il était le pivot de l’équipe. Le résultat de cet affrontement explique aussi pourquoi on dit que « l’équipe de 1913 était l’une des meilleures équipes canadiennes de la Coupe Davis jamais formées » (Temple et Musée de la renommée de la Colombie-Britannique). Le Canada avait balayé la Belgique 5-0 et c’est à Schwengers qu’on devait trois des cinq points. En effet, il avait remporté son premier simple en trois manches et son deuxième en quatre. En double, en équipe avec Powell, il avait facilement vaincu Watson et W.H. Du Vivier.
« Selon Al Stevenson, illustre historien du tennis de la Colombie-Britannique, Bernie Schwengers est le plus grand athlète que la province – ou la nation – nous ait donné. La feuille de route de Schwengers ajoute assurément du poids à cette affirmation. Il a joué pour les Cardinaux de St. Louis, il jouait magnifiquement au soccer et au rugby et a même eu sa photo publiée dans la revue Sandow’s Muscle, le Gentleman’s Quartely de l’époque.» (Peter Ustinov, Advantage Canada).