Photo: Martin Sidorjak
Alors qu’Équipe Canada présentée par Sobeys est majoritairement composée de vétérans, elle pourra compter sur une recrue lorsqu’elle affrontera les Pays-Bas les 4 et 5 mars dans le cadre d’une rencontre de qualification de la Coupe Davis. Il s’agit du Québécois Alexis Galarneau, un athlète qui vient tout juste de terminer sa carrière universitaire avec le Wolfpack de North Carolina State dans la NCAA.
Le principal intéressé, qui célèbre son 23e anniversaire de naissance aujourd’hui, se dit enchanté de cette première sélection et de cette formidable occasion de représenter son pays au Sportcampus Zuiderpark de La Haye, aux Pays-Bas :
« C’est la réalisation d’un de mes rêves de jeunesse », souligne Galarneau. « De représenter mon pays, de représenter ma famille sur la scène internationale, d’avoir mes coéquipiers sur le bord du court, d’avoir même un entraîneur sur le terrain avec moi, ça va assurément être spécial. Je me prépare pour n’importe quoi et mon seul objectif c’est de vivre cette expérience-là le plus possible, de bien m’adapter aux gars et de simplement m’amuser ».
Bien que cette première participation en compétition internationale par équipe est une nouveauté pour le Lavallois d’origine, sa relation avec la Coupe Davis date de beaucoup plus loin. Lorsqu’on lui parle de cette compétition, il évoque rapidement de nombreux souvenirs qui l’ont marqué et qui l’ont surtout poussé à devenir meilleur.
« Je me rappelle justement la première fois où je suis allé voir la Coupe Davis. C’était à Montréal, en 2012, sur le Court Banque Nationale et le Canada, mené par Milos Raonic, affrontait l’Afrique du Sud. J’étais avec Félix [Auger-Aliassime] et Nicaise [Muamba], on était assis juste en arrière de l’équipe canadienne et c’était incroyable. Ça m’a vraiment motivé à travailler encore plus fort, ça m’a inspiré et ça m’a démontré que représenter son pays, c’est tout un honneur. »
Le succès des Canadiens à la Coupe Davis et la progression du pays au classement mondial ont eu une grande influence sur le développement de Galarneau. Si les exemples de l’ascension du Canada et de son positionnement parmi les meilleurs pays sont désormais multiples, Galarneau est en mesure de cibler un moment clé pour lui : les finales de 2019 tenues à Madrid.
« Quand le Canada a fait la finale contre l’Espagne, ça m’a confirmé que les joueurs canadiens et la Fédération canadienne faisaient de bonnes choses et que moi, personnellement, j’étais sur la bonne voie. Ça m’a également démontré que même si mon parcours était plus long parce que j’allais à l’université américaine, j’étais en mesure de réussir. J’avais confiance en la Fédération et envers le programme dans lequel nous étions tous. »
Nous en saurons davantage sur l’horaire des matchs à venir ce jeudi à l’occasion du tirage officiel qui se déroulera à 10 h 30 (4 h 30 HE), mais le Québécois sera fin prêt s’il est choisi pour affronter un ou des membres de la formation néerlandaise.
« J’ai un bon début de saison. J’ai eu un bon camp d’entraînement de trois semaines avec Félix à Monaco et, lorsque je suis revenu à la maison pour un autre trois semaines, j’ai vraiment pu travailler sur mon jeu. J’ai fait des petites corrections sur des choses qui, à la fin de la dernière saison, m’ont paru évidentes à améliorer. J’ai eu un bon parcours, notamment à Cleveland, où j’ai atteint les quarts de finale. Ça m’a prouvé que j’avais travaillé les bonnes choses et que mon travail était récompensé ».
La rencontre d’Équipe Canada à la Coupe Davis sera diffusée les 4 et 5 mars sur les ondes de TVA Sports et de Sportsnet. Deux matchs en simple seront présentés le vendredi à compter de 14 h (8 h, HE), puis deux autres duels de simple et possiblement un de double auront lieu le lendemain à compter de 13 h (7 h, HE).