Photo : Camerawork USA
1. Une saison complète, où tous les tournois se déroulent comme prévu
Cela fait quelques années que le calendrier est chamboulé. Des tournois annulés, reportés ou même déplacés dans une autre ville étaient chose courante en 2020 et en 2021.
Bien que la planète soit encore en phase de reprise et que les frontières ne soient pas encore toutes ouvertes, il y a de la lumière à l’horizon. Il est permis d’espérer — mais peut-être pas encore de supposer — que tous les tournois confirmés pour 2022 auront lieu comme prévu.
Cela signifie que les Internationaux d’Australie auront lieu à compter du 17 janvier, qu’Indian Wells se déroulera en mars et que Roland-Garros sera disputé trois semaines avant Wimbledon. Et l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers en août !
2. Des titres pour tous nos joueurs
L’année 2019 a manifestement été exceptionnelle : Bianca Andreescu a conquis trois titres, notamment celui des Internationaux des États-Unis, tandis que Denis Shapovalov mettait la main sur son premier trophée à Stockholm. Sharon Fichman et Gaby Dabrowski ont également été couronnées à Jurmala et à Nuremberg, respectivement.
De belles percées ont aussi été réalisées en 2021 : Leylah Annie Fernandez a remporté son premier titre de la WTA à Monterrey, alors que Dabrowski et Fichman s’illustraient aux tournois 1000 de la WTA à Montréal et à Rome, respectivement.
Les Canadiens ont participé à plusieurs finales et nous avons toutes les raisons de croire que nos athlètes rapporteront plusieurs autres trophées à la maison à compter de 2022.
3. D’autres trophées de tournois du Grand Chelem en simple et en double
Pourquoi pas un champion d’un grand chelem ? Pourquoi pas deux ou plus ? Rêvons-nous en couleur ?
On ne pense pas. Comme on l’a dit, Andreescu possède déjà une couronne d’un grand chelem. Leylah Annie Fernandez a montré au monde entier qu’elle peut non seulement gagner un grand chelem, mais aussi qu’elle peut battre n’importe quelle rivale, peu importe son classement ou sa fiche, et elle a atteint la finale à Flushing Meadows cette année. Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov se rapprochent du but, car ils ont tous deux atteint le carré d’as aux Internationaux des États-Unis et à Wimbledon, respectivement.
En double ? Le talent ne manque pas là non plus. Gaby Dabrowski compte déjà deux trophées de double mixte de tournois du Grand Chelem (Australie et Roland-Garros). Elle aurait probablement été l’une des grandes favorites pour soulever le trophée du double féminin des Internationaux des États-Unis cette année, si sa partenaire Luisa Stefani ne s’était pas blessée au genou en demi-finale.
Nous sommes de sérieux prétendants, et nous pouvons réussir.
4. Une victoire contre la Lettonie à la Coupe Billie Jean King pour se qualifier pour les Finales
Cette année, le parcours du Canada vers les Finales de la Coupe Billie Jean King n’était pas habituel : après avoir vaincu la Serbie lors d’une rencontre de barrage grâce aux efforts héroïques de Leylah Annie Fernandez pour accéder aux qualifications, dernière étape pour atteindre les Finales, Équipe Canada s’apprêtait à ne rejouer qu’en 2022. Mais l’univers avait autre chose en tête.
À la suite du retrait de la Hongrie, le Canada a obtenu la dernière place pour les Finales 2021 de la Coupe BJK en tant qu’équipe la mieux classée des qualifications.
Même si notre équipe a été privée des services de Bianca Andreescu et de Leylah Annie Fernandez, qui avaient besoin d’un repos fort mérité après une saison épuisante, Équipe Canada n’a pas déçu. Rebecca Marino, Françoise Abanda, Gaby Dabrowski et Carol Zhao sont arrivées à Prague avec une mission : tout donner sur le terrain. La première rencontre du tournoi à la ronde contre la France, championne de 2019, a été de très haute qualité et le Canada s’est finalement imposé 2-1.
Comme les joueuses seront bien reposées et prêtes à reprendre la bataille en 2022, une autre participation aux Finales est à leur portée. Et qui sait, peut-être même un premier triomphe ?
5. Une victoire contre les Pays-Bas à la Coupe Davis pour se qualifier pour les Finales
Après que nos vedettes Félix Auger-Aliassime et Denis Shapovalov aient aussi décidé d’écourter leur saison pour s’accorder du repos, le Canada n’a pas eu la partie facile aux Finales 2021 de la Coupe Davis.
Nos joueurs se sont donnés à fond et leurs matchs auraient pu aller d’un côté ou de l’autre. Malheureusement, ils n’ont pas été en mesure de répéter leurs exploits de 2019.
Nous sommes cependant convaincus qu’avec une saison plus normale à l’horizon, et des joueurs avides de gloire, nous aurons une chance. Il faudra tout d’abord vaincre les Pays-Bas en qualification pour obtenir notre place pour les Finales.
Nous attendons ce moment avec impatience ! Nous sommes très près de mettre la main sur notre premier saladier d’argent.
6. Un Top 10 en simple à la fin de la saison
Après avoir terminé la saison 2019 parmi les cinq meilleures de la WTA, Bianca Andreescu a eu besoin de temps pour récupérer, et les difficultés qu’elle a connues en 2021 l’ont exclu du Top 10. Denis Shapovalov n’a pas joué de chance non plus après s’être hissé au dixième rang mondial pour la deuxième fois de sa carrière à la suite de sa demi-finale à Wimbledon, mais il n’a pas été en mesure de conserver sa place.
Les astres se sont ligués contre Félix Auger-Aliassime à la fin de la saison. Il a terminé à un cheveu du Top 10, mais a dû se contenter du 11e rang. Tout cela était totalement hors de son contrôle, et partiellement aussi hors du contrôle de Jannik Sinner, qui a surpassé Félix à la toute fin.
Félix était assuré de terminer dans le Top 10 si Sinner ne gagnait pas un match lors des Finales de l’ATP, lors desquelles l’Italien était le premier remplaçant. Sinner est entré en action lorsque Matteo Berrettini s’est retiré en raison d’une blessure et il a pleinement profité de cette occasion en battant Hubert Hurkacz. Ce qui lui a permis de finir l’année au dixième rang.
Nos joueurs cognent vraiment à la porte et il semble que ce ne soit qu’une question de temps avant qu’ils ne terminent tous dans le Top 10. Félix, Denis, Bianca et Leylah Annie Fernandez possèdent tout ce qu’il faut pour se tailler une place au sein de ce groupe en 2022 !
7. Un autre sacre à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers
Les amateurs de tennis canadiens ont été choyés lors des deux dernières éditions de l’Omnium Banque Nationale, car ils ont eu la chance de voir deux des leurs soulever le trophée : Bianca Andreescu en simple à Toronto, en 2019, et Gaby Dabrowski en double à Montréal, en 2021.
Pourquoi ne pas poursuivre cette tendance ? Peut-être même de multiples champions cette fois, tant à Montréal qu’à Toronto, en simple et en double ! Pendant qu’on y est, nous pourrions assister à des finales de rêve : Shapovalov contre Auger-Aliassime, et Andreescu contre Fernandez — un affrontement qui nous a échappé au deuxième tour en 2021, mais qui serait tellement meilleur en finale.
Il serait aussi formidable de voir Fichman et Dabrowski poursuivre sur leur lancée en 2022. Cela rallumerait peut-être l’enthousiasme pour le double comme durant les années fastes de Daniel Nestor.