Une partie de l’engouement que j’ai à couvrir un tournoi comme l’Omnium Banque Nationale consiste à essayer de capter le plus possible ce qui se passe sur le site. En tant que co-animateur de Match Point Canada, le balado officiel de Tennis Canada, mon travail consiste à être branché sur les moments dans les coulisses dont les amateurs de tennis aiment entendre parler.
Voici donc quelques moments qui ont attiré mon attention jusqu’à maintenant. J’espère qu’ils vous plairont.
Une histoire de famille
Le tennis est un sport qui rassemble souvent les familles et c’est le cas pour l’Allemande Tatjana Maria. La joueuse de 35 ans était accompagnée de sa petite famille à Toronto, comme elle le fait habituellement pendant la longue saison de tennis. Un après-midi, je l’ai surprise sur un court d’entraînement isolé en train de frapper volée à volée avec sa fille de huit ans.
J’avais l’impression d’observer une mini-pro et laissez-moi vous dire que c’était une leçon d’humilité ! J’ai entamé une conversation avec son mari et je lui ai fait part de mon étonnement devant le talent de leur fille. Il m’a dit que le fait de côtoyer sa mère sur le circuit semaine après semaine l’a assurément aidée à acquérir des habiletés. Croyez-le ou non, elle est déjà courtisée par Nike pour une commandite !
Le soulagement de la victoire
En prenant des photos pendant les qualifications, j’ai photographié l’Australienne Ellen Perez après qu’elle ait frappé le coup gagnant du match contre sa compatriote Priscilla Hon. Comme vous pouvez le constater, j’ai écrit « Le soulagement de la victoire », car elle semble capturer ce sentiment après une victoire durement acquise de 6-4 et 7-6.
Ellen a cité mon tweet dans sa réponse, disant : « Vous ne pouvez pas imaginer ! J’étais sur une séquence de neuf défaites. Le tennis est tellement un sport mental et des victoires comme celle-ci signifient tout, même si ce n’était pas parfait. »
Cela m’a rappelé à quel point les joueuses s’investissent dans leur sport, non seulement physiquement, mais aussi mentalement. On ne peut s’empêcher d’être inspiré par une joueuse qui continue de s’entraîner fort en dehors des courts., même quand elle se demande si cela va porter ses fruits.
C’est un oiseau, c’est un avion, c’est… Je n’en suis pas sûr !
Yulia Putintseva représente le Kazakhstan, mais travaille avec l’entraîneur canadien Rob Steckley cette semaine, à Toronto. Elle est arrivée près d’une semaine plus tôt pour s’habituer aux terrains, ce qui a porté ses fruits, car elle est l’une des trois joueuses à atteindre les quarts de finale du simple et du double de l’Omnium Banque Nationale.
Mardi, lors de son duel de simple contre Paula Badosa, un oiseau a laissé tomber sur le court ce qui semblait être un gros coquillage au moment où Putintseva s’apprêtait à retourner un service ! Elle a levé les yeux au ciel, puis vers l’arbitre de chaise avec un air perplexe.
Les chasseurs de balles ont rapidement nettoyé les dégâts et l’arbitre est même descendu pour essuyer le court avant la reprise du jeu.
Pour rester positive
Dans le cadre du projet « Pause mentale » de Tennis Canada, les amateurs sont invités à écrire des cartes postales de soutien à leurs joueuses préférées.
Venus Williams a inversé le scénario et a rédigé sa propre carte : « Pariez sur vous-même, car c’est votre meilleur pari ! ». J’adore ce message et le fait qu’il provienne de quelqu’un qui a suivi ce conseil lorsqu’elle était plus jeune lui donne encore plus de poids et de sens.
Extrait des archives
Qui a inspiré votre amour du tennis ?
Pour moi, il s’agit de mon père. Mes premiers souvenirs sont quand il m’a fait découvrir ce sport en regardant ensemble John McEnroe et Martina Navratilova à la télévision quand j’étais jeune. Quand j’ai commencé à couvrir le tennis en 2008, mon père (Bob McIntyre!) était mon photographe.
Nous voici en 2017, la dernière année où nous avons couvert le tournoi ensemble. Cette année, mon père suit l’action de chez lui, mais je repense avec émotion à toutes les années où nous nous sommes promenés sur le site ensemble !