Photo: Martin Sidorjak
Tout au long du mois de février, Tennis Canada a célébré le Mois de l’histoire des Noirs, soulignant les réalisations des joueurs d’hier et d’aujourd’hui. Il est maintenant temps de parler de l’avenir du tennis canadien.
Victoria Mboko et Jaden Weekes sont deux jeunes joueurs extrêmement talentueux qui sont sur le point de faire le saut chez les professionnels. Les deux ont joué un rôle important dans la campagne de financement de fin d’année de Tennis Canada D’où je viens, et les deux sont membres du Centre national de tennis présenté par Rogers (CNT). De plus, les deux familles immédiates ont leurs racines à l’extérieur du Canada.
À seulement 15 et 17 ans respectivement, Mboko et Weekes sont parfaitement conscients de l’importance du Mois de l’histoire des Noirs et de la valorisation de l’héritage noir au tennis. « Il y a tellement d’athlètes noirs dans le monde, et je pense qu’il est important que nous reconnaissions les athlètes de couleur et ce qu’ils représentent », a mentionné Mboko.
« Cela montre aux gens que tout le monde peut réussir et que si vous croyez en vos rêves, vous pouvez arriver au sommet, quelle que soit votre race », a ajouté Weekes. « C’est donc très important, pas seulement pour les enfants, mais pour tout le monde, de voir que l’on peut y arriver. » Mboko, qui a grandi à Toronto avec ses trois frères et sœurs aînés, et qui était finaliste du double des Internationaux juniors d’Australie, avec sa compatriote Kayla Cross, une autre athlète du CNT — et championne du simple du tournoi junior de Porto Alegre, au Brésil, sur terre battue, a des racines au Congo, d’où ses parents sont originaires.
Mboko, qui a grandi à Toronto avec ses trois frères et sœurs aînés, et qui était finaliste du double des Internationaux juniors d’Australie, avec sa compatriote Kayla Cross, une autre athlète du CNT — et championne du simple du tournoi junior de Porto Alegre, au Brésil, sur terre battue, a des racines au Congo, d’où ses parents sont originaires.
En tant qu’aspirante vedette du tennis, Mboko a commencé à jouer dans des académies locales à Burlington et s’est inspirée de ce qui est sans doute la plus grande tous les temps… « Lorsque j’étais plus jeune, [mon idole] était évidemment Serena [Williams]. »
« J’aimais beaucoup son jeu agressif en fond de terrain. Elle était, et est toujours, si populaire, et elle représente très bien la communauté noire. Elle n’est pas seulement un exemple pour moi, mais pour beaucoup de jeunes athlètes dans le monde. C’est vraiment bien d’avoir cette référence. »
Outre Williams, détentrice de 23 titres de tournois du Grand Chelem, Mboko peut s’inspirer de plusieurs étoiles du tennis canadien pour se frayer un chemin vers le sommet, notamment Félix Auger-Aliassime et Leylah Annie Fernandez, qui ont tous deux connu un incroyable succès au cours de la dernière année en remportant leur premier titre professionnel de simple et en se rendant loin dans les épreuves du Grand Chelem. « En tant qu’adolescente, c’est très inspirant de voir des athlètes de couleur sur le circuit », a confié Mboko. « Pouvoir admirer leurs réussites sur les circuits professionnels et vouloir marcher sur leurs traces, en particulier ces deux-là [Félix et Leylah], parce que ce sont aussi des Canadiens et qu’ils disputent de si grands tournois. C’est vraiment inspirant de les voir représenter des personnes de couleur également. »
Weekes est né et a grandi à Montréal. Sa mère est originaire des Philippines, tandis que son père est natif de Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Il a un frère aîné et une sœur cadette qui jouent aussi au tennis. À l’instar de Mboko, il suit de près les remarquables performances des Canadiens sur les circuits professionnels, surtout celles d’Auger-Aliassime et de Fernandez.
« Ce sont de grandes sources d’inspiration et de motivation, car ils ont vécu le même parcours que moi en ce moment », expliquait-il. « Donc, être témoin de leurs succès est très, très motivant et je pense que cela me donne une très bonne chance de réussir moi aussi. »
Au cours de la saison morte, Weekes a souvent l’occasion de frapper avec Auger-Aliassime. Ce sont des moments que le jeune homme de 17 ans savoure et il est influencé par le travail acharné et l’engagement du neuvième mondial. « Chaque fois qu’il [Félix] est en ville, il aime frapper avec les jeunes », mentionnait Weekes. « C’est très agréable, c’est très différent pour moi, car le rythme est plus rapide et cela me permet de voir ce qu’il faut pour être un joueur du Top 10. Il est tellement dévoué et on voit qu’il occupe cette place au classement grâce à son éthique de travail. »