Photo: Gyles Dias
L’histoire de Carson Branstine est du genre de celles qui inspirent les livres et les scénarios. Bien sûr, son cousin est le champion de la Série mondiale de baseball Freddie Freeman, des Dodgers de Los Angeles, et elle a remporté deux titres de double en tournois juniors du Grand Chelem avec Bianca Andreescu en 2017 aux Internationaux d’Australie et à Roland-Garros, mais, par-dessus tout, son parcours au tennis est fait de persévérance, de dynamisme, d’un sentiment d’appartenance et de victoires motivantes, tant sur le terrain qu’à l’extérieur.
Branstine est née et a grandi en Californie, mais elle possède la double citoyenneté grâce à sa mère qui est canadienne. Elle a représenté les États-Unis dans les rangs juniors, mais elle a toujours été séduite par l’idée de jouer pour le Canada. Le changement a commencé en 2016 lors d’un tournoi de l’ITF à Rancho Sante Fe, où elle a obtenu ses premiers points au classement WTA après avoir battu la Canadienne Carol Zhao au tableau des qualifications. Sa mère et elle ont rencontré l’entraîneur de Tennis Canada qui voyageait avec Zhao, et il les a convaincues de visiter le Centre national de tennis (CNT) à Montréal. Le reste appartient à l’histoire.
« J’ai tout de suite senti que c’était chez moi. Pour la première fois, j’ai vraiment eu l’impression d’appartenir à un endroit, et c’était si naturel pour moi de vouloir y aller que j’ai dit : vous savez quoi, je vais le faire. Je suis canadienne, je veux jouer pour le Canada, je veux faire quelque chose dont je sois fière. Ç’a fait une énorme différence, car, sans Tennis Canada, je ne serais pas où je suis aujourd’hui. »
– Carson Branstine
Après son passage au CNT, Branstine a choisi de suivre la voie de la NCAA et a trouvé un autre domicile pour le tennis à l’université Texas A&M. Elle s’est bien amusée en remportant trois titres de la SEC (Southeastern Conference) et un championnat historique de la NCAA pour l’université au printemps 2024 aux côtés de sa compatriote Mia Kupres. Sur les bancs de l’école, elle a obtenu un diplôme en éthique et en droit et s’est donné la possibilité de passer le test d’admission de la faculté de droit et de poursuivre des études si elle le souhaitait. Elle a également obtenu une double mineure en psychologie et en gestion du sport. La lourde charge de cours en tant qu’athlète-étudiante témoigne de son ambition et de sa volonté de profiter pleinement de l’occasion que le tennis lui offrait.
Pourtant, le chemin de Branstine a été tout sauf facile. En plus de faire face à des défis dans sa vie personnelle, elle a également subi des blessures de stress, et a dû être opérée à la fois aux hanches et aux genoux, ce qui l’a privée de cinq importantes années dans le développement de son tennis. À travers tout cela, elle s’est appuyée sur son groupe de soutien, qui lui a fait sentir qu’elle était comprise, qui se souciait de son bien-être et qui l’appréciait pour la personne qu’elle était. Son équipe de soutien est toujours présente. L’adversité n’a fait que renforcer sa détermination et elle n’est certainement pas prête à tourner le dos au sport qui lui a tant donné, qui est devenu une si grande partie de son identité et qui a fait d’elle la personne qu’elle est devenue.
« J’ai eu toutes les raisons d’abandonner le tennis compte tenu de mes blessures et de mes revers, mais je ne le voulais pas, a expliqué Branstine. Je ne me mets pas de limite, je crois que je peux rivaliser et battre n’importe quelle joueuse dans le monde. Je pense que mon tennis est là, je sais que j’ai le talent et je sais que je vais travailler pour cela. Je veux me donner la chance de réaliser mes rêves dans ce sport que j’ai pratiqué toute ma vie. »
FAITES UN DON : Faites équipe avec Bianca Andreescu pour créer plus d’occasions pour les femmes et les filles au tennis
Ses problèmes de santé étant enfin derrière elle, la joueuse de 24 ans s’est concentrée sur sa carrière professionnelle, qui a décollé en 2024 grâce à trois titres du circuit mondial féminin de l’ITF, dont sa plus grande victoire à ce jour au tournoi W75 à Sumter, en Caroline du Sud, ce printemps. Elle a remporté 43 des 58 matchs de simple qu’elle a disputés et a atteint le 252e rang mondial, le meilleur classement de sa carrière.
Branstine n’a pas perdu de vue qu’elle fait partie du mouvement croissant des femmes dans le sport. Elle est pleine d’admiration pour ses collègues et athlètes féminines et est particulièrement heureuse que le tennis permette aux femmes et aux filles de s’épanouir.
« Le sacrifice d’être une femme dans le sport demande un incroyable courage, a indiqué Branstine. Si tu es forte et que tu travailles fort, peu importe d’où tu viens ou quel est ton genre, tu peux y arriver. Je pense que le tennis en est la meilleure illustration parce que l’emploi du temps est fou. Ce n’est pas une blague, mais nous le faisons. Le simple fait de voir la force physique et mentale de ces femmes me remplit d’émotion. Chaque année, la compétition devient de plus en plus forte. La profondeur, le niveau de jeu, la condition physique et le dévouement à notre métier ne cessent d’augmenter. C’est vraiment spécial d’en faire partie. C’est quelque chose dont je suis fière et dont j’aime parler, et j’espère simplement que cela pourra toucher beaucoup de jeunes femmes et leur montrer que tout est possible. »
Vous pouvez faire une différence pour des joueuses comme Carson Branstine et vous assurer que la victoire est à portée d’ELLES en contribuant aux initiatives Jeux. Set. Équité de Tennis Canada qui visent à faire progresser l’équité pour les femmes et les filles à tous les niveaux de l’écosystème du tennis au Canada.
Déclenchez un changement
Faites un don maintenant et aidez-nous à faire tomber les barrières !