Le Canada ne parvient pas à répéter sa remontée de 2022 contre l’Allemagne à la Coupe Davis 

L’histoire ne s’est malheureusement pas répétée pour le Canada, et il est tombé aux mains de l’Allemagne en quart de finale de la Coupe Davis, à Malaga.  

Il y avait beaucoup de similitudes entre les quarts de finale de 2022 et de 2024. Deux des matchs prévus étaient les mêmes (mais un n’a pas été disputé). L’Allemagne a gagné le premier duel de simple. Jan-Lennard Struff a eu raison de Denis Shapovalov au jeu décisif de la troisième manche.  

Mais il y a aussi eu de nombreuses différences cruciales. Et l’élément le plus important ne s’est pas reproduit : la victoire du Canada. 

« Cela fait partie de la vie. Dans l’ensemble, les rencontres de la Coupe Davis ne sont jamais faciles. Il y a toujours des hauts et des bas », a commenté le capitaine Frank Dancevic lors du dernier point de presse.  

Pour le Canada, il s’agit d’une deuxième défaite consécutive en quart de finale à Malaga.  

Le deuxième match de simple était une réplique de celui de 2022 entre Shapovalov et Struff. Si l’ordre des manches a été différent, le résultat a été le même : une victoire de l’Allemand en trois manches.  

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« Je suis évidemment déçu pour l’équipe. J’ai l’impression d’avoir laissé tomber mes coéquipiers. J’avais l’impression d’avoir le match à ma portée et j’ai eu plusieurs chances, a confié Shapovalov. La victoire m’a toutefois glissé des mains. C’est assurément une défaite difficile. » 

« Je pense que le match était de grande qualité. Les gars ont bien joué. Sur ces terrains, les services de Struff sont vraiment efficaces. La surface sied à son jeu, a analysé Dancevic. Cela s’est joué sur quelques points. Dans l’ensemble, c’était un excellent match avec Denis et à ce niveau, quand deux gars jouent vraiment bien, il y a vraiment peu de place pour l’erreur de chaque côté, et il y a un peu de chance qui entre en ligne de compte. »  

Lorsqu’on lui a demandé s’il avait pensé à sa défaite de 2022 contre Struff, qui mène leur face-à-face 7 à 3, Shapovalov a admis : « Je n’ai pas du tout regardé ce match. C’était il y a presque deux ans. Les choses sont bien différentes aujourd’hui. Nous sommes des joueurs différents. Beaucoup de temps a passé. Je sais comment il joue, donc il n’y a pas grand-chose à retenir de ce match ». 

Si le numéro un canadien avait réussi à tirer son épingle du jeu contre Struff, le double aurait été une reprise du match décisif de 2022 qui opposait Shapovalov et Vasek Pospisil à Kevin Krawietz et Tim Puetz. Les Canadiens avaient alors remporté cet affrontement, mais ils n’ont pas eu l’occasion de tenter leur chance en 2024. 

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Le seul duel qui n’était pas une reprise de 2022 était celui entre Gabriel Diallo et Daniel Altmaier. Toutefois, si les joueurs étaient différents, le résultat a été le même puisque l’Allemagne a marqué le premier point, cette fois, grâce à Altmaier. 

« Je n’étais pas aussi détendu que je l’aurais souhaité. C’était assez inégal. Il y a eu des moments où je jouais bien et d’autres où c’était un peu plus décousu, a admis Diallo après le match. Mais c’est comme ça que ça se passe parfois. On se sent parfois submergé par le moment et c’est ce qui est arrivé à quelques reprises aujourd’hui. Je n’ai pas réussi à trouver mon rythme et mes repères pour obtenir la victoire. »  

Aux yeux de Dancevic, « il y avait beaucoup de nervosité dans le premier match entre Gab et Altmaier. Ils étaient tous deux hésitants au début et, en fait, ils le sont restés tout le long du match. »   

Malgré la défaite, Dancevic a fait l’éloge de son équipe et s’est montré optimiste pour 2025.  

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« Je suis très fier de nos joueurs et de la façon dont ils ont lutté cette semaine, a conclu Dancevic. C’est la seule chose que je peux demander comme capitaine. L’an prochain, nous reviendrons plus forts avec l’espoir de réaliser un nouveau parcours victorieux vers le titre. » 

Le Canada participera au tour de qualification en février. Il connaîtra l’identité de son adversaire et le lieu de la compétition dans les prochaines semaines. En février dernier, le Canada avait accueilli la République de Corée, à Montréal.  

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