« Le tennis a changé le cours de ma vie » — Vyshnave Sivasankar

Le texte qui suit est l’un des nombreux articles publiés par Tennis Canada ce mois-ci dans le cadre de sa campagne de financement La victoire à portée d’ELLES. Ils racontent l’histoire de cinq femmes inspirantes pour qui le tennis a joué un rôle important et a contribué à des victoires dans leur vie personnelle et professionnelle. Faites partie du mouvement et passez à l’action. Faites un don aujourd’hui.

L’histoire inspirante de Vyshnave Sivasankar commence il y a 30 ans, dans un Sri Lanka déchiré par la guerre. Ses parents ont laissé derrière eux une vie de peur et d’incertitude pour se réfugier au Canada. Ils étaient loin de se douter que leur courage et leur détermination à repartir à zéro jetteraient les bases d’un avenir rempli d’espoir et d’épanouissement grâce au tennis pour leur fille.

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Ils se sont installés à Toronto, en Ontario, et, quelques années plus tard, ils ont donné naissance à Vyshnave. C’est là, dans le quartier mal desservi de Jane-Finch, au nord-ouest du centre-ville, que Vyshnave a trouvé une collectivité qui l’a accueillie, qui lui a offert une motivation, un exutoire et, en fin de compte, un foyer.

Pendant que sa mère travaille dans une usine et que son père est employé dans des restaurants — au fil des ans, il est passé de plongeur à cuisinier —, Vyshnave suit divers programmes, surtout liés au sport. Elle a pratiqué le soccer et la natation, mais le tennis était son sport préféré.

« J’ai grandi dans le quartier de Jane-Finch, où j’ai participé à de nombreux programmes, dont le programme de tennis de l’Association de tennis communautaire Jane-Finch. C’est là que j’ai découvert le tennis comme sport d’été. Je faisais beaucoup d’autres choses à l’époque. Mes parents m’inscrivaient à n’importe quel programme gratuit. Au début, c’était donc quelque chose que je faisais pour m’amuser, mais j’ai vraiment aimé les entraîneurs et les adultes responsables que nous avions à l’époque. Ils m’ont fait sentir la bienvenue, d’une manière différente. Je n’avais pas l’impression de suivre un cours de tennis, j’avais l’impression de faire partie d’une collectivité pour la première fois. »

– Vyshnave Sivasankar

L’Association de tennis communautaire Jane-Finch (JFCTA) a été lancée par Tennis Canada en 2006 en tant qu’initiative communautaire visant à offrir des occasions et un accès au tennis aux résidents du quartier Jane-Finch. Chaque année, Tennis Canada accorde une subvention au programme ainsi que des espaces de bureau et des heures de jeu à prix réduit au Sobeys Stadium. Depuis ses premières expériences avec l’organisation, la passion de Vyshnave pour le tennis n’a fait que croître, tout comme son sentiment d’appartenance et son désir de redonner. Au fil du temps, elle est passée du statut de participante à celui d’entraîneuse et elle est maintenant coordonnatrice des programmes, responsable de la supervision des programmes destinés aux femmes et aux filles.

« Quand j’ai commencé à jouer au tennis, je n’étais pas très bonne, mais je voulais vraiment le devenir. Le fait d’avoir cette collectivité derrière moi et cette détermination à faire quelque chose de bien m’a vraiment motivée à travailler, à devenir bénévole, à devenir entraîneuse adjointe, puis entraîneuse principale. J’ai collaboré avec l’organisation ainsi qu’avec mes entraîneurs pour améliorer mes compétences, ce qui m’a aidé à atteindre mes objectifs. L’année dernière, j’ai commencé à travailler en tant que coordinatrice de programme. Au départ, je ne pensais pas que je ferais cela ».

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L’appétit de Vyshnave pour le tennis n’a d’égal que son insatiable curiosité pour l’apprentissage. De 2016 à 2020, elle a obtenu un baccalauréat en biologie humaine, environnement et santé à l’Université de Toronto. Après avoir passé des heures à étudier en laboratoire et à rédiger des articles, elle a conclu que les sciences n’étaient pas la voie qui lui convenait. Au lieu de cela, elle a soudain réalisé que sa véritable passion résidait dans le travail qu’elle effectuait avec la JFCTA.

« Cela a été un tournant, précise-t-elle. J’ai commencé à me concentrer davantage sur le travail avec Jane-Finch Tennis et d’autres organisations à but non lucratif et à effectuer des recherches pour elles, différentes études sur ce qu’elles aimeraient changer ou améliorer pour obtenir des résultats. C’est à ce moment-là que je me suis intéressée aux programmes de maîtrise dans ce domaine. Aujourd’hui, je suis toujours à l’Université de Toronto, où je prépare une maîtrise en éducation des adultes et en développement communautaire. En travaillant dans cette organisation et en voyant comment fonctionnent les organisations à but non lucratif, j’ai voulu redonner. Le tennis et le programme Jane-Finch sont les raisons pour lesquelles je nourris ce sentiment. Ce sport a incontestablement changé le cours de ma vie. »

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Depuis qu’elle a réorienté ses études, Vyshnave a eu l’occasion de travailler avec plusieurs organisations à but non lucratif sur des projets de recherche qui lui tiennent à cœur. Grâce à ses contacts à la JFCTA, elle a obtenu un stage auprès de la MLSE Foundation l’année dernière. Elle a travaillé en étroite collaboration avec le projet « Change the Game », qui vise à comprendre les problèmes d’accès, d’engagement et d’équité liés au sport et au jeu en Ontario.

« Ils voulaient évaluer comment l’accès au sport et les obstacles avaient changé depuis la COVID jusqu’à l’année dernière. J’ai participé à la réalisation de leur enquête, j’ai travaillé avec les données et j’ai analysé les résultats des trois années. » 

Grâce à la relation entre la JFCTA et Tennis Canada, Vyshnave a également participé à toutes les éditions de HORS PAIR : la conférence sur l’équité des genres dans le sport. En août dernier, elle a eu l’occasion de rencontrer la conférencière principale, Venus Williams, ancienne numéro un mondiale et septuple championne de tournois du Grand Chelem. Ce sont ces expériences vécues au tennis qui inspirent vraiment Vyshanave à être la leader qu’elle est devenue pour les femmes et les filles de sa propre collectivité.

« Je me dis qu’il y a toutes ces personnes qui font toutes ces choses, alors pourquoi ne pourrais-je pas être comme elles ? C’est une grande source d’inspiration pour nos entraîneuses et nos participantes également. Il est difficile de trouver les mots pour décrire la conférence [HORS PAIR]. J’ai rencontré Venus — je n’aurais jamais pensé pouvoir dire cela. »

Grâce à votre soutien, des filles comme Vyshnave peuvent continuer à avoir accès à des programmes déterminants qui leur ouvrent les portes du mentorat et de la formation, en plus de leur offrir des possibilités de leadership. Chaque dollar compte pour faire tomber les barrières et faire en sorte que la victoire soit à portée d’ELLES.

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