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Les Finales de la Coupe Davis débutent officiellement cette semaine à Malaga, en Espagne, et pour la deuxième fois depuis 2019, Équipe Canada présentée par Sobeys fait partie des huit derniers pays dans la course pour le titre de champion du monde. Deuxième de son groupe lors du tournoi à la ronde qui s’est tenu à Valence en septembre, l’unifolié, mené par le capitaine Frank Dancevic, avait ainsi été en mesure de se qualifier pour la phase à élimination directe et dès jeudi (24 novembre, 10 h HE), l’équipe composée de Félix Auger-Aliassime, Denis Shapovalov, Vasek Pospisil, Alexis Galarneau et Gabriel Diallo amorcera son parcours vers le titre en affrontant l’Allemagne en quart de finale.
Questionné sur le retour du Canada en quart de finale de la prestigieuse compétition par équipe, le capitaine Frank Dancevic s’est montré très clair quant aux intentions des Canadiens cette semaine : la conquête du titre, point final.
« En 2019, nous avons atteint la finale [contre l’Espagne] et même si notre équipe était assez jeune, nous sommes passés à deux doigts de la victoire, mentionnait Dancevic. Malgré la défaite, nous avons constaté que nous formions une excellente équipe et que nous pouvions être une réelle menace. Cette année, nos gars sont très motivés, surtout depuis qu’ils ont vécu la finale, et ils veulent la gagner. C’est notre prochain objectif : mettre la main sur le titre. »
Il suffit de quelques minutes en compagnie de Dancevic pour être rapidement convaincus que devenir champion du monde est une cible très réaliste pour le Canada. Ayant participé à 25 rencontres en Coupe Davis au cours de sa carrière (troisième à ce chapitre dans l’histoire du pays) avant de devenir capitaine, il a lui-même connu plusieurs succès au sein de l’équipe canadienne qui lui permettent de croire que tout est possible. Un de ses plus précieux souvenirs en tant que joueur est d’ailleurs un parfait exemple.
« J’ai toujours rêvé de participer à la Coupe Davis et j’étais vraiment enthousiaste à l’idée de défendre les couleurs du Canada. C’est peut-être pour cela que mon premier grand souvenir de tennis qui, selon moi, a changé ma carrière et mon parcours est un match de la Coupe Davis. En 2003, alors que j’avais 18 ans, j’ai eu la chance d’affronter le Brésil à Calgary, et c’était une rencontre importante. À ce moment-là, le Canada n’avait pas fait partie du Groupe mondial depuis plus de 10 ans et gagner contre les Brésiliens nous aurait permis de nous qualifier pour la première fois en une décennie. À l’époque, le capitaine était Grant Connell, alors que Daniel Nestor, Simon Larose et Frédéric Niemeyer étaient mes coéquipiers.
« La veille de la dernière journée, Grant m’a appelé vers minuit pour m’informer que je disputerais le cinquième match si les choses devaient en arriver là, et c’est ce qui s’est produit. C’était le match décisif et je devais me mesurer à Flavio Saretta, qui était le 47e mondial, alors que j’étais classé quelque part entre le 500e et le 600e rang. J’ai donné tout ce que j’avais dans le ventre et j’ai gagné le match en quatre manches, ce qui nous a permis de nous qualifier pour le Groupe mondial. Cette victoire m’a redonné confiance et a été un grand tournant dans ma carrière. Après cette victoire, j’ai remporté des tournois du Circuit Challenger et cela m’a fait croire en moi et croire que j’étais capable de gagner des matchs comme celui-là. »
Dancevic souligne toutefois que les temps ont bien changé depuis ce match. Désormais, le Canada compte à la fois sur des joueurs ayant atteint le top 20 mondial, mais aussi sur une importante profondeur qui rend le pays redoutable en compétition internationale. Le capitaine est d’ailleurs bien conscient que cela n’aurait pas été possible sans les dons et les investissements réalisés par Tennis Canada au fil des ans pour donner l’avantage aux prochaines générations de joueurs canadiens.
« Notre succès a commencé il y a plusieurs années grâce aux investissements que nous avons faits dans les juniors et les plus jeunes. Tout le soutien que nous leur avons apporté a donné un sérieux coup de pouce à la jeune génération. Ces investissements ont eu une sorte d’effet boule de neige pour les femmes et les hommes. Des gars comme Milos Raonic et Vasek Pospisil ont vraiment contribué à lancer la génération suivante avec Denis et Félix. Et aujourd’hui, Denis et Félix inspirent les jeunes avec qui je travaille au Centre national de tennis présenté par Rogers. Les 10 à 15 dernières années ont été formidables pour le tennis canadien et si nous voulons que cette boule de neige continue à rouler, nous devons continuer d’inspirer les joueurs de génération en génération. »
Donnez l’avantage au Canada
Dès aujourd’hui, vous pouvez vous aussi contribuer au développement de la prochaine génération de joueurs talentueux en effectuant un don pour soutenir les programmes de Tennis Canada.
Tennis Canada vient d’ailleurs tout juste de lancer sa nouvelle campagne de financement Mardi je donne qui mise à mettre en valeur comment de multiples éléments, à travers le temps, peuvent donner l’avantage au Canada et permettre à nos joueurs et joueuses d’atteindre les plus hauts sommets du sport.
À l’occasion de cette campagne, la Canadienne et championne des Internationaux des États-Unis de 2019, Bianca Andreescu, doublera d’ailleurs chaque don reçu le mardi 29 novembre avant minuit. Doublez ainsi l’avantage que vous offrez aux joueurs de tennis canadiens de tous les niveaux en effectuant un don lors de cette journée
Grâce à vous, nous avons l’avantage. Grâce à vous, comme dirait Frank Dancevic, nous continuons l’effet boule de neige ! Faites un don maintenant.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec notre équipe du développement du financement à fundraising@tenniscanada.com.