Photo : @felixaliassime
On sait depuis longtemps qu’il a du talent.
Ce qu’on a découvert avec les années – et malgré qu’il ne soit que dans la jeune vingtaine – c’est qu’il est un être humain exceptionnel. En plus de ces capacités athlétiques, il est poli, éduqué, généreux, souriant et sympathique. Et bon pianiste, ce qui ne nuit pas.
Et il s’habille bien.
En effet, Félix Auger-Aliassime a de la classe et, de toute évidence, il aime les beaux vêtements. Pas étonnant de voir affluer ses partenaires de prestige hors des courts où il excelle.
Tag Heuer, Renault, BNP Paribas et maintenant, Dior.
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Oui, le 22 avril dernier, la prestigieuse maison de haute couture annonçait qu’elle venait d’embarquer Félix Auger-Aliassime dans son autobus de célébrités comme ambassadeur de la marque.
Une cohorte qui s’enrichit chaque année et qui compte, ou a déjà compté, dans ses rangs des artistes de renommée mondiale, tels Rihanna, Jimin (BTS), Monica Belluci, Charlize Theron, Robert Pattinson, Jennifer Lawrence, Johnny Depp, Mélanie Laurent, Natalie Portman et Jude Law.
Au cours des dernières années, toujours accompagné de sa conjointe Nina Ghaibi, Félix a meublé son compte Instagram de photos prises à différents endroits, dans différents contextes et à différentes dates de sa trépidante existence. Et qu’il fasse froid, ou chaud, que ce soit en tenue de soirée ou très relaxe en vacances, on note un dénominateur commun.
La classe.
Lorsqu’on regarde le parcours du jeune Québécois et son comportement exemplaire, on voit à ses partenariats qu’il a déjà développé sa propre marque de commerce. Car la « Marque Félix » est quelque chose de facile à discerner. Les épithètes énumérées depuis le début de ce texte en font partie.
Et comme s’il ne manquait qu’une date de naissance commune, il n’y a qu’un pas à faire pour l’associer à un tennisman l’ayant précédé de quelques 20 ans sur le circuit, né un 8 août, et qui a donné naissance à la « Marque Roger ».
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Car c’est de ça qu’il s’agit. Loin d’avoir la même feuille de route tennistique que l’immortel maestro suisse, Félix Auger-Aliassime peut tout de même se targuer d’avoir créé cette étiquette classique qui colle à certains athlètes.
Déjà, fin 2017, comme si RF avait flairé un petit quelque chose de plus que le simple talent brut, il l’avait invité à Dubaï pour quelques séances d’entraînement.
Et en relisant les propos de Federer, on ne peut s’empêcher d’y voir quelque chose de prémonitoire. « J’aime son attitude. Pour quelqu’un d’aussi jeune, c’est impressionnant ; on a déjà vu ça avec Lleyton Hewitt ou Rafael Nadal, des gars qui sont déjà forts, mentalement. Je crois qu’on peut le placer un peu dans cette catégorie, de dire le sage vétéran. Je suis toujours content quand il gagne. Je vais assurément le suivre au cours des 15 prochaines années. »
Ils ne se sont rencontrés qu’une fois, en juin 2021, alors que le plus jeune amorçait son parcours et que son aîné était au crépuscule du sien. Sur le gazon raréfié du stade de Halle, en Allemagne, Félix avait alors battu Roger, 4-6, 6-3, 6-2 au terme d’un match où le Montréalais, au lieu de pavoiser ou d’exulter pour ce résultat éclatant, semblait contrit et voulait probablement s’excuser auprès du Bâlois pour le résultat final.
En regardant aller FAA, on peut effectivement y voir l’empreinte de droiture, de rectitude et de respect qui ont défini Federer.
Et de ça, ses parents Marie Auger et Sam Aliassime pourront se gonfler le torse de fierté, car ils ont une (large) part de responsabilité dans le formidable être humain qu’est devenu l’athlète de 23 ans.
Avec Félix, tout est « permis »
Lorsqu’on part à la conquête de la planète tennis dès l’âge de 14 ans, il se peut que certaines étapes normales de l’adolescence nous aient échappé. Même si ces moments représentent des passages obligés (et attendus) pour la majorité des jeunes.
Comme le fait d’obtenir son permis de conduire.
Et c’est une lacune que Félix Auger-Aliassime a finalement comblée, à l’âge de 22 ans et huit mois et quelques semaines, pendant qu’il se remettait d’une blessure au genou, chez lui, à Monaco.
Avec succès.
« Mieux vaut tard que jamais ! », a-t-il mentionné en guise de mot-clic publié sur son compte Instagram (#betterlatethannever)
Pour Iga, rien n’est impossible
Iga Swiatek, lorsqu’elle est exempte de blessure, assure sa domination sur le tennis professionnel féminin. Une super femme, diront ses admirateurs.
Mais au point de dominer tout le monde, peu importe les sports ou les éléments ?
Non, pas jusque-là.
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Donc, Iga Swiatek ne vole pas au-dessus d’un terrain de basketball pour mystifier de dunks percutants tous ses rivaux formats géants. C’est bien sûr grâce à la magie des logiciels de montages-photos comme Photoshop qu’on arrive à ce résultat.
Comme c’est souvent le cas sur les réseaux sociaux, la WTA a eu l’idée amusante de demander à ses abonné(e)s de se transformer en créateurs. En gommant la raquette des mains de la numéro un mondiale, on invitait les internautes à imaginer l’athlète polonaise en pleine action… mais dans d’autres contextes.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Et les résultats étaient franchement divertissants, comme celui qui coiffe ce texte, œuvre de Rowan.
Quant à Marek, lui, il a envoyé plus d’une suggestion, démontrant son imagination féconde.
Beaucoup d’internautes ont vu une similitude avec le fameux logo d’Air Jordan, dans ce geste en suspension de Swiatek. Et quoi de mieux que de mêler tout ça en y impliquant un artiste de réputation mondiale, canadien et fou de basket de surcroit, pour créer cette œuvre ? L’auteur : Kamil.
Vous aviez également perçu que cette athlète, privée de sa raquette, aurait très bien pu la remplacer par une épée ou même un sabre laser et y aller du même mouvement. Comme Eki et Rocksanche l’ont imaginé.
Enfin, parmi toutes les suggestions, je conclus avec celle-ci, alors qu’Aldo y a vu Iga en promenade avec un chien un peu trop… fort pour elle.
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