Photo: Gibi Saini
La Canadienne Lehlay Annie Fernandez a été mise en nomination pour le Prix Heart de la Coupe Billie Jean King 2023. Elle est en lice avec trois autres joueuses : la Tchèque Barbora Krejcikova, ainsi que les Slovènes Tamara Zidansek et Kaja Juvan.
La Montréalaise doit cet honneur à un parcours parfait, en avril à Vancouver, face à la Belgique.
Leylah avait alors remporté ses deux matchs de simple, contre Yanina Wickmayer (6-0, 6-3) et Ysaline Bonaventure (4-6, 7-5, 6-2), en plus de faire équipe avec Gabriela Dabrowski pour vaincre Kirsten Flipkens et Greet Minnen (6-1, 6-2).
Ce résultat propulsait notre équipe en phase finale de la Coupe BJK, dont les matchs seront disputés en novembre prochain, à Séville, en Espagne.
Si vous désirez appuyer votre jeune compatriote, vous avez jusqu’au vendredi 19 mai, 9 h, heure de l’Est, pour le faire. C’est ici.
Bien qu’elle ne soit âgée que de 20 ans, l’athlète québécoise en est déjà à sa troisième nomination pour ce prix, après celles de 2020 et de 2021. D’ailleurs, c’est elle qui l’avait remporté en 2021 après sa performance en Serbie, alors que le Canada avait balayé le pays hôte 4-0. Fernandez avait alors remporté ses deux simples, chaque fois en trois manches.
Il s’agira du 14e Prix Heart de cette compétition (anciennement la Fed Cup). Cette distinction récompense la joueuse qui a représenté son pays avec distinction, tout en faisant preuve d’un courage exemplaire sur le terrain, et qui affiche un engagement exceptionnel envers son groupe lors de l’événement.
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Cette nomination aura, espérons-le, un effet lénifiant pour la jeune Montréalaise dont la première moitié de l’année ne se passe pas particulièrement bien.
Exclue du Top 50 après une autre sortie rapide, à Rome, Fernandez présentait un dossier de 7-9 à ce moment de l’année. La joueuse la mieux classée qu’elle aura battue en 2023 se nomme Alizé Cornet, 34e mondiale.
Il ne fait aucun doute que recevoir cet hommage de la Coupe BJK lui enverrait encore plus d’ondes positives tout en lui rappelant les performances méritoires réalisées pour son pays, dans des moments déterminants.
Retour prochain pour Milos ?
Voilà bien une excellente nouvelle, si elle s’avère.
Milos Raonic semblerait sur le point de tenter un retour à la compétition. Et ce pourrait être plus tôt que tard puisqu’il vise la saison sur gazon, début juin.
Si rien ne vient y mettre un frein, ce sera à un des premiers tournois, celui de Bois-le-Duc, aux Pays-Bas. Sur le site de l’événement, Raonic y apparaît comme 33e mondial (classement protégé) en compagnie de son jeune compatriote, Félix Auger-Aliassime (10e).
Cette première indication est venue d’une courte note le 10 mai dernier sur Twitter, alors que le journaliste-pigiste John Horn parlait de ce retour possible, sous la forme d’une « rumeur persistante ».
Cette possibilité m’a été confirmée par le grand patron du tennis canadien de compétition, Guillaume Marx, trois jours plus tard.
Marx est resté en contact avec Raonic et s’enquérait régulièrement de sa condition. D’ailleurs, en novembre 2022, lors du bilan de fin de saison de TC, il confirmait que Milos n’avait pas l’intention de prendre sa retraite et qu’il ferait une annonce lorsqu’il serait sûr d’être prêt à renouer avec les tournois.
Quel sera son programme de retour au jeu ? Tentera-t-il sa chance dans des tournois ATP 250 ou même des Challengers ? Ses objectifs sont-ils ambitieux ou modestes, étant donné que la saison sur herbe est très courte puisqu’on ne peut y disputer que trois tournois, consécutivement, avant la troisième levée du Grand Chelem 2023 ?
En 2016, Raonic avait non seulement accédé à la finale de Wimbledon – en éliminant Roger Federer en demi-finale, mais il avait égalé son plus grand nombre de matchs en une saison avec 69. Ses 52 victoires étaient un sommet personnel.
En 2021, il n’en avait joué que dix, son dernier étant une défaite en trois manches, le 28 juillet, face au jeune Américain Brandon Nakashima (5-7, 6-3, 7-6[4]) en huitièmes de finale du tournoi d’Atlanta. Il était alors 22e au classement de l’ATP.
Son inactivité l’ayant fait chuter au 738e échelon, il est évident que le vétéran de 32 ans ne peut que viser la santé, du moins pour le reste de 2023. Pourra-t-il imiter les Stan Wawrinka et Andy Murray qui sont revenus du fond de l’abîme pour remonter vers le Top 100 ? Jouera-t-il comme eux les tournois de moindre importance par simple amour de son sport, jusqu’à l’approche de la quarantaine ?
Restez à l’écoute, comme on dit…
Pause mentale
Après Leylah Fernandez, qui avait participé à la première série The Real Me, Bianca Andreescu est au centre de la deuxième série de la WTA.
Une série dans laquelle on laisse l’athlète se confier sur l’importance de son bien-être mental dans la réalité d’aujourd’hui.
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Avec les exemples des Naomi Osaka, Bianca Andreescu, Paula Badosa et, tout récemment, Amanda Anisimova, cette initiative du circuit féminin, en collaboration avec son partenaire Modern Health, prend toute son importance et vient à la rencontre de problèmes du sport contemporain.
Vous trouverez tous les détails concernant Bianca et The Real Me dans mon blogue de l’Omnium Banque Nationale, ici.
Un Challenger de luxe
Pendant qu’un Masters 1000 bat son plein à Rome, plusieurs joueurs qui y ont été rapidement éliminés, ou qui avaient besoin de compétition, ont choisi des tournois plus modestes que ceux de l’ATP, en attendant la deuxième levée du Grand Chelem de 2023.
Et pas les moindres.
De nombreux joueurs de haut niveau ont choisi le tournoi de Bordeaux, en France, et la liste des participants pourrait très bien être celle d’une épreuve du Circuit 250 de l’ATP.
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Non seulement y retrouvait-on le finaliste du précédent tournoi à Madrid, l’Allemand Jan-Lennard Struff (28e mondial), mais également les Andy Murray (42e), Stan Wawrinka (84e), Mikael Ymer (52e), Tomas Martin Etcheverry (61e), Albert Ramos-Vinolas (72e), et Ilya Ivashka (73e), sans oublier de nombreux Français tels les Richard Gasquet (44e), Adrian Mannarino (45e), Ugo Humbert (50e), Corentin Moutet (67e) et Arthur Rinderknech (89e).
On ne rit plus. Les huit têtes de série d’un Challenger sont dans le Top 70.
J’oubliais. Un match de premier tour opposait un certain Dominic Thiem (96e) à Benoit Paire (160e). Quand même…
Certains ont été Top 10. Même Top 3. Même… numéro UN mondial (Murray).
Cela dit, il faut comprendre qu’une élimination rapide d’un tournoi plus important permettait à plusieurs de ces joueurs de prendre l’avion et rallier un tournoi plus petit afin d’obtenir des matchs supplémentaires avant Roland-Garros.
Des cas semblables ont été remarqués, chez les dames, lorsque Sloane Stephens (36e) et Elina Svitolina (540e) ont fait les frais de la demi-finale d’un tournoi WTA 125, à Saint-Malo, le 6 mai dernier. Il y a cinq ans, c’est en finale du tournoi de fin de saison de la WTA qu’on les retrouvait.
En Espagne, au tournoi Catalogne, Sorana Cirstea (34e) a défait en demi-finale Lauren Davis (53e) avant d’aller gagner l’événement.
À Florence, cette semaine, Davis et Claire Liu (56e) sont les deux premières têtes de série. Pendant ce temps, à Paris, la favorite est Aliaksandra Sasnovich (44e), récente tombeuse de Fernandez, à Rome. Varvara Gracheva (46e) et Alycia Parks (44e) sont les deuxième et troisième têtes de série.
Et puisque le nom de Fernandez a déjà été mentionné dans ce blogue, soulignons qu’elle participe au tournoi ITF de Madrid, en Espagne, après sa sortie rapide de Rome.
Et ainsi de suite.
Amateurs canadiens, pensez-y lorsque des Challengers sont organisés dans votre province, comme au Québec, au Manitoba, en Alberta ou en Colombie-Britannique. Vous pourriez avoir la surprise d’y voir arriver des noms (très) connus… pour un prix des plus adorables.
Pendant qu’une session coûtait entre 179 et 350 Euros (261 $ CAD et 510 $ CAD) à Rome… à Bordeaux, pour 18 Euros (26 $ CAD), on pouvait voir les matchs Kokkinakis-Gasquet et Wawrinka-Murray.
ÇA, c’est une aubaine !
Hommes et femmes confondus.
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