Photo: Martin Sidorjak

Mardi, les amateurs de tennis canadiens ont eu besoin d’au moins trois écrans pour suivre l’action des Internazionali BNL d’Italia.

À 11 h (HE), Bianca Andreescu a été la première Canadienne à sauter sur le terrain pour y affronter la championne en titre des Internationaux des États-Unis, Emma Raducanu, au premier tour.

Peu de temps après, Denis Shapovalov entrait sur le Court 1 pour son duel du deuxième tour contre le Géorgien Nikoloz Basilashvili, tandis que Félix Auger-Aliassime était sur le point de se mesurer à l’Espagnol Alejandro Davidovich Fokina sur le Court Pietrangeli.

Chez les hommes, c’est Shapovalov qui a terminé sa journée en premier. Le joueur de Richmond Hill, en Ontario, tentait de remporter son premier gain en trois tentatives face au Géorgien, et a finalement réussi à s’imposer en des comptes de 6-4 et 7-6(5) pour accéder aux huitièmes de finale.

Après avoir éprouvé des difficultés au service lors de son match du premier tour contre Lorenzo Sonego, Shapovalov est passé à la vitesse supérieure contre Basilashvili, mettant en jeu 70 pour cent de ses premières balles et remportant 85 pour cent de ces points.

Les échanges étaient relativement rapides et égaux à la manche initiale. La différence a été la capacité de Shapovalov de rester solide dans les moments importants, notamment en repoussant une balle de bris au deuxième jeu et en saisissant sa chance dans le neuvième.

À l’instar de la première manche, les deux protagonistes ont aisément remporté leurs jeux au service au deuxième acte. La seule occasion de bris est survenue dans le 11e jeu, mais le Géorgien a tenu bon et les joueurs se sont dirigés vers le jeu décisif.

Malgré deux doubles fautes, Shapovalov a tiré son épingle du jeu par 7-5. À la suite de ce gain, sa fiche de 2022 comprend maintenant 12 victoires et 4 défaites.   

Au prochain tour, Shapovalov croisera le fer avec le gagnant du duel opposant Rafael Nadal et John Isner. Si le détenteur de 21 titres de grands chelems parvient à éliminer le géant américain, Shapovalov pourrait tenter de venger sa défaite de l’an dernier à Rome contre le Roi de la terre battue (6-3, 4-6, 6-7[3]).

Auger-Aliassime vient à bout de Davidovich Fokina en trois manches

Au moment où Shapovalov frappait sa dernière balle, son compatriote et bon ami Auger-Aliassime tirait déjà de l’arrière par une manche face au 29e mondial Davidovich Fokina.

Il s’agissait du deuxième affrontement sur le circuit professionnel entre Auger-Aliassime et l’Espagnol — le Canadien avait arraché une victoire de 7-6(4), 6-7(4), 7-6(5) et 7-6(4) aux plus récents Internationaux d’Australie.

Mardi, sur le Court Pietrangeli, Auger-Aliassime a dû lutter pendant un peu plus de trois heures pour vaincre l’Espagnol en des comptes de 4-6, 7-6(2) et 6-2.

Malgré les qualités défensives exceptionnelles de Davidovich Fokina, Auger-Aliassime a réussi à repousser neuf des onze balles de bris auxquelles il a fait face. La fiche du Canadien est maintenant de sept gains et cinq revers sur la terre battue cette année.

Dans le neuvième jeu de la première manche, sur une balle de bris, Davidovich Fokina a frappé un magnifique coup droit sur la ligne pour lui permettre de prendre les devants. Il a ensuite remporté son service à zéro pour empocher la manche 6-4.

Pour éviter de tirer de l’arrière par une manche et un bris, Auger-Aliassime a été extrêmement efficace pour effacer trois balles de bris au deuxième acte. Le Canadien a finalement gagné le jeu décisif, s’imposant par la marque de 7-2.

Le Canadien avait alors le vent en poupe et a brisé l’Espagnol dès le premier jeu du troisième engagement. Loin de se décourager, Davidovich Fokina, dont exactement la moitié des matchs cette année se sont terminés par une manche ultime, n’a pas ralenti la cadence et a immédiatement répliqué pour créer l’égalité.

Au cinquième jeu, Auger-Aliassime a réalisé un superbe retour pour reprendre l’avantage du bris. Il a ensuite gagné les trois jeux suivants pour sceller l’issue de la rencontre. En huitièmes de finale, il sera opposé à Diego Schwartzman ou à Marcos Giron.

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