Monday, August 6, 2018 – Grandstand crowd and general views as seen during Rogers Cup presented by National Bank at the Sobeys Stadium in Toronto, Ontario. (Photo by Tennis Canada/Tennis Canada)
La Banque Nationale s’investit à fond dans le tennis.
La sixième plus importante banque au Canada n’est pas une nouvelle recrue dans le sport. Avant de devenir le commanditaire en titre de l’édition 2021 de l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers à Montréal et à Toronto, elle a commencé par s’impliquer dans les premiers niveaux de compétition du circuit professionnel.
Tout a commencé en 2003 alors que la Banque Nationale devenait un co-commanditaire du Challenger de l’ATP à Granby, au Québec. En 2005, elle est devenue commanditaire présentateur de la Coupe Rogers à Montréal. En 2008, elle a pris la commandite en titre du Challenger Banque Nationale de Granby et éventuellement de cinq autres Challenger. Il y avait espoir que ces tournois servent de tremplins aux Canadiens pour qu’ils grimpent les échelons des classements mondiaux.
Ces espoirs sont devenus réalité. Les adeptes du tennis se souviennent du magnifique parcours de Denis Shapovalov qui, à 18 ans, accédait à la demi-finale de l’édition 2017 de la Coupe Rogers à Montréal, en remportant notamment contre Juan Martin del Potro et Rafael Nadal. Mais cinq mois plus tôt, à 17 ans, il avait remporté son premier titre Challenger Banque Nationale à Drummondville, au Québec, récoltant au passage 80 points au classement de l’ATP. Deux semaines avant sa percée à Montréal, il avait aussi obtenu 80 points supplémentaires en remportant le Challenger Banque Nationale de Gatineau.
La Banque Nationale, qui est devenue le commanditaire présentateur de la Coupe Rogers de Toronto en 2010 après avoir joué ce rôle à Montréal depuis 2005, a soutenu des tournois qui ont eu un rôle clé dans la carrière d’autres joueurs Canadiens d’élite. En effet, Félix Auger-Aliassime, à seulement 14 ans, est devenu le plus jeune joueur à récolter un point au classement de l’ATP en se qualifiant pour le tableau principal de l’édition 2015 du Challenger Banque Nationale de Drummondville. Quatre mois plus tard, il était quart de finaliste au Challenger Banque Nationale de Granby.
Les Challengers Banque Nationale ont également donné un coup de pouce à Eugenie Bouchard, avec un titre remporté à Granby en 2012 à l’âge de 18 ans, et à Bianca Andreescu qui triomphait à Gatineau en 2016 à l’âge de 16 ans. Les deux joueuses avaient remporté 50 points au classement à ces tournois avant qu’elles n’atteignent les cinq premiers rangs de la WTA.
À l’instar d’Andreescu, Leylah Annie Fernandez, à 16 ans, a obtenu le meilleur résultat de sa jeune carrière en remportant les grands honneurs au Challenger Banque Nationale de Gatineau en 2019, récoltant 50 points au classement WTA.
La loyauté de la Banque Nationale envers le tennis n’a jamais été aussi évidente qu’en ces temps difficiles de pandémie. « Nous travaillons sur ce partenariat historique depuis le mois de février 2020 par le biais de réunions virtuelles », expliquait Michael Downey, président et chef de la direction de Tennis Canada. « C’est incroyable que nous ne nous sommes toujours pas rencontrés en personne pour célébrer. J’espère que nous pourrons le faire très bientôt. »
Compte tenu d’une année 2020 difficile en raison des répercussions financières liées à la pandémie de la COVID-19, il n’est pas surprenant que M. Downey ait exprimé sa profonde gratitude envers la Banque Nationale, maintenant commanditaire en titre de ses deux plus importants tournois. Il est rassuré par le fait que la Banque est derrière eux, l’entente de dix ans venant témoigner de l’engagement de cette dernière.
Le président et chef de la direction de la Banque Nationale, Louis Vachon, ainsi que son épouse Chantal, sont de fervents amateurs de tennis et ont une véritable appréciation pour ce sport et ses joueurs. Cela ne faisait aucun doute lorsque la Banque Nationale est entrée en scène en mai dernier, au moment où la pandémie a paralysé le monde entier, qu’elle souhaitait soutenir les joueurs professionnels canadiens ne faisant pas partie des 100 premiers rangs ainsi que les joueurs en fauteuil roulant et les juniors. Elle a d’ailleurs accordé à 23 d’entre eux des bourses allant de 10 000 $ à 20 000 $.
« Ce sont des gestes comme celui-là qui démontrent que la Banque passe à un autre niveau », mentionnait Eugène Lapierre, directeur du tournoi de Montréal, à propos de l’investissement de la Banque Nationale dans le tennis. « Ils ont réalisé que les meilleurs joueurs ne sont pas les seuls à avoir besoin d’aide s’ils ne peuvent pas jouer pendant plusieurs mois. Il y a aussi les joueurs qui ont déjà des difficultés sur le circuit et qui se retrouvent avec peu de ressources, mais qui doivent continuer de s’entraîner. C’est la Banque Nationale qui a eu cette idée et les joueurs ont vraiment apprécié cette initiative. »
En parlant de la passion de M. Vachon pour le tennis, Eugène Lapierre ajoutait : « Je me souviens que lorsque j’ai croisé Louis à Wimbledon en 2019, il était comme un enfant sur un terrain de jeu. Il était très enthousiaste à l’idée de voir Félix et Denis, notre nouvelle génération de joueurs, disputer les matchs du premier tour. »
« Nous avons appris que c’est bien plus qu’un sport », a noté M. Vachon. « Tennis Canada cultive un esprit entrepreneurial teinté par la passion. Les athlètes se donnent à fond pour non seulement atteindre leurs objectifs, mais aussi pour les dépasser. Ils forment une communauté qui inspire les jeunes et les moins jeunes, et nous sommes fiers d’en faire partie. »
En ce qui concerne la participation de la Banque Nationale dans le tennis, M. Downey mentionnait : « Il ne s’agissait pas seulement pour eux de devenir le commanditaire en titre du prestigieux Omnium Banque Nationale. Les Challengers ont été très importants pour leur contribution au sport et ils veulent les voir continuer. Dans le cadre de notre entente, nous allons ajouter quelques Challengers au cours des prochaines années afin de développer encore plus ce circuit. »
« Et parce que le tennis est un sport pratiqué à l’échelle nationale — plus de six millions de personnes le pratiquent régulièrement et ce sport est présent dans les communautés partout au pays — la Banque veut augmenter sa présence d’un océan à l’autre. Et nous les aiderons à y parvenir. C’est excitant pour nous ».
Déjà première banque au Québec, la Banque Nationale étend ses horizons partout au Canada; et le tennis participe d’une certaine façon à cette croissance, notamment sur les marchés de l’Ontario.
« La Banque Nationale ne sera pas seulement le commanditaire en titre des tournois de Montréal et de Toronto », précisait M. Vachon. « Nous voulons également soutenir le développement du tennis féminin, l’égalité des genres étant une de nos valeurs fondamentales, ainsi que les partenaires provinciaux (associations) de Tennis Canada et l’Association des professionnels du tennis. »
« Il y a beaucoup de domaines dans lesquels la Banque souhaite investir pour favoriser le développement du sport à tous les niveaux », ajoute M. Downey. « Nous ne la considérons pas seulement comme notre nouveau commanditaire en titre. La Banque Nationale n’est pas seulement la banque de Tennis Canada, c’est en fait la banque du tennis au Canada. »